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Une autre réforme des retraites EST NECESSAIRE.

DE L’ARGENT IL Y EN A :
Dans un rapport récent, le Conseil des Prélèvements Obligatoires ( CPO ), organisme rattaché à la Cour des Comptes, recense 293 niches fiscales , 91 niches sociales et quelques autres mesures dérogatoires dont bénéficient les entreprises.
L’ensemble représente cette année 172 milliards d’euros de cadeaux : 35 milliards pour les niches fiscalesn 71,3 milliards pour les mesures particulières et 66 milliards pour les niches sociales.
Soit plus que les déficits cumulés des budgets de l’Etat ( 140 milliards ) et de la Sécu ( 23 milliards ).
De l’avis du CPO 29 milliards d’euros perdus au nom de ces dispositifs ne servent à rien.
Sont notamment épinglés : la TVA à 5,5 % dans l’h^tellerie restauration ( manque à gagner 3.1 milliards ), les exonérations liées aux heures supplémentaires de la loi TEPA ( 4,1 milliards ), le régime du bénéfice mondial consolidé qui offre à 5 multinationales ( dont Total et Vivendi ) 302 millions de ristourne sur leurs impôts.


UNE AUTRE REFORME EST POSSIBLE :

Pas d’autre moyen que de sacrifier deux années de retraite pour sauvegarder nos régimes, comme le répète le gouvernement ? Notre système par répartition a sans conteste besoin de ballons d’oxygène (2 points de PIB, à terme, selon le COR), pour répondre aux évolutions démographiques et combler le trou creusé par la crise économique actuelle. Et davantage encore (4 à 6 points de PIB) si l’on veut enrayer la baisse des pensions enclenchée par les précédentes réformes, et garantir à chacun le droit au départ à 60 ans, avec une pension représentant 75 % du salaire. Au-dessus de nos moyens ? A vous de juger :

Article publié le 22 octobre 2010.


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